Image copiée sur: http://je-mange-vivant.com/incroyables-graines-germees/
Alors non, il n'est pas prévu que je m'abreuve de jus d'orge, par contre, j'ai bien prévu une formation de maltage (en petite quantité) à Saint Nicolas de Port fin janvier.
Le but ?
- Vérifier si c'est réaliste d'envisager de produire la bière depuis A jusqu’à Z,
- Découvrir le matériel adapté à cette transformation
- Bien noter les choses à faire et surtout celles à proscrire (on peut faire ds grosses bêtises pour la santé avec un mauvais maltage),
- Tendre à la réalisation d'un produit fini 100 % fermier (au houblon près pour le moment),
- Avoir le plaisir de maitriser toute la chaine de production (ce n'est pas une usine, non plus ...),
- sélectionner des orges moins conventionnelles et des maltages conférant des gouts plus typés, davantage hors des sentiers battus de l'excellence de la stabilité et de la reproductivité des spécialistes du maltage tels que Soufflet (je suis par ailleurs très satisfait des malts de Soufflet),
- Éventuellement fusionner l'entreprise brassicole avec l'entreprise maraichère de ma moitié, ce qui aurait le bénéfice immédiat de me tenir à l'abri de contraintes administratives dont je me passerais volontiers.
Quant à la brasserie, la fin d'année 2015 fut assez éprouvante, avec un rythme de travail au delà de ce que les contraintes de ma petite famille m'autorise à consacrer.
Les stocks sont réduits au quasi néant: il me reste un fût de blonde tout au plus. Par ailleurs, des travaux dans la ferme, prioritaires face à mes loisirs houblonnés, m'éloignent du fourquet qui saurait remettre à flot les réserves de bières artisanales mises à mal bien vite lors des marchés à la ferme du samedi.
Qu'on se le dise, la source à bière est tarie, au moins jusqu'à début mars !
